OLIVIER G.
Une Lampe.
Noire de suie
On l'essuie elle éclaire le génie.
Dessin 12*14cm

La pie d'après
A dominique
La lune
La nuit rue déserte la lune veille
Sur mon penseur Sommeil
A la lueur d'une bougie
Je rêve et j'oublie
Déjà mort alors que je viens à la Vie.
J'erre ombre furibonde
Dans les ténèbres du monde
La ville est un mouroir
Et les os grincent
Comme les portes anciennes
C'est là dans la lumière diaphane
De l'opale gardienne
Sous les néons ou dans mon antre
Que j'apprends à dompter
Les mots de mes pairs poètes
Des heures de cendres et d'encre
Récitant "tu es moi - tu est moi"
Sur des ouvrages d'autres âges.
Puis doucement la nuit passe
La lune s'efface, le soleil prend place
Et je m'endors enchanté par les pages.
Premier
Je voudrais une idée du monde meilleur
Comme un petit dèj gratuit dans un hôtel
C'est possible et ça nous tiendra chaud
Assez longtemps pour parcourir la route
J'ai un caillou dans le coeur pour bien avancer
Le monde s'entre-déchire et s'espère
Mais ne fais pas cette connerie encor
Nous avons beaucoup de route à faire
Je voudrais avoir la force
L'aurais je assez.
Fermeture 1
Le cinéma ferme plus tôt
Moins d'un quart d'heure
j'ai envie d'un bon sandwich
Je m'exile dernier bus pour là bas
Une cuisse de dinde
Dans une robe couleur de pain
Le snack ferme tôt aussi
Pas, plus le temps 8€
Je rêve d'eldorado
Dans mon west terne.
Le 10 novembre 22
On célébrera ça,
Comme il se doit.
Un
Les gosses jouent dans le sable
Sur le terrain vague
Dans des sandales de soleil
Ils attrapent le ciel et tombe de l'avoir voulu
Alors on rigole et ils se plaignent
Que personne n'aide ou ne fait ce qu'il faut
Taka le faire si c'est si facile on entend
Faut pas joué les héros faut pas vivre facile
Charbon est une valeur mais pour faire la guerre
Assez de pression trop pour faire des diamants
Le village fatigue des bruits des autres
Qui disent la mère a bien changé pour les filles
Le garçon aime plus tuer que nourrir ses frères.
C'est toujours le lion qui est loyal et chef
Pourtant il délaisse les lionnes pour son règne
On a trouvé deux petits morts
parce que les hommes boivent trop
Et frappent trop fort et les cris se sont tus.
D'abord ceux des murs
puis ceux de la rue
puis ceux du peuple
on entend plus que les plaintes
d'un enfant blessé
Que les autres laissent à la nuit tombée.
J'ai peur quand reviendront nos héros de l'enfance?
La promesse de jours meilleurs-
Même ceux qui s'en vont pour la ville
ne reviennent plus emportés par la grande dame.
Deux
Et dedans sur le souffle d'air, parmi l'ombre un couvercle racle sa chair / ainsi comment je nettoie mon coeur/ pesant , gris / terrible terreau le long de l'âme, fleuves et fleurs traînent l'amertume/ creuset de braillards et d'harpe en syncope/ punaise, police, plis tendus / les silences scient la pente abrupte de leur fadaises/ toujours entendre toutes nos plaies devant des boit sans soif, des sauve sauf ceux qui savent / vrai ou faux j'ai fumé les deux rien que des cendres pour visage drôle /Parmi l'ombre les meilleurs sont la relève/ la guerre du monde possible brise même les hommes grands / la justice est bancale / demandez leurs, ils diront / et dedans sur le souffle de l'air parmi l'ombre un couvercle racle sa chair / ainsi je nettoie mon coeur / juste plus aisé en bord de mer.
Trois
c'etait un poète.
Une grande légèreté
Quand l'air tournoie
On y sonde un gouffre
Pierre jetée dans un ravin
Tout a fait paisible
Train sans frein et sans destination
J'ai oublié cette maison là
Celle où s'empile les derniers jours
Notre richesse pour moi
Cette terrasse où tout a été dit
Et cette chambre devenu chanson
Quelles caresses quelles audaces
Enfin le retour a la fin sans ponctuation.
Elle est immense, ma maison
Je voulais savoir si je volerai
Mais c'est comme le ciel
De baillé sous ce soleil indolore solitude.
Le ravissement - là le bonheur antique.
des petites chansons.
Ce film est un peu perdu
Voilier de la vie pour faire
Jaune et noir, l'or et le sang.
Cette société de nouveaux riches
Fait pour tout remerciement
Des rivages sans doute.-
Assez fous pour se fier d'être là par Foi -
Veines transférées du bras au tube
Du stylo à la chair - tatouage cybernétique.
La poésie est un peu perdue
Froide - mot plus fort que froid
Où se dissimule l'attitude
Des heures lassés de vous.
Grande fête pour nos agendas
Ternis, passent les jours du mois.
Ne reste plus qu'à trouver un autre jour
Pour rendez-vous, tout compte
Compartiment de train à vide
Poème inhumain inhumé
Des notes métalliques et recyclables.
Machine extraordinaire que l'ordinateur
Qui arrive aussi a l'âme
L'androïde ignorant le Soi même
Et le soir ce souffle _ Où va tu ! Où va se mettre ce pauvre chien.
Tout est un peu perdu mot
Galerie de photos sur ma comète
Désir de faire le nécessaire
Auprès de l'arbre la branche
D'un roseau du réseau routier
Jamais je ne peux donc rester ainsi.
Troisième porte avant les Limbes.
D'abord,
Nous attendons toujours longtemps - un vieil homme que l'Attente. Des poils au visage - un long nez des racines jusque dans les chaussures - une tête en pagaille refuge d'un rêve qu'une tignasse de ronces infestées couvent.
Sombre cheveux de vieillard qui se racle la gorge, mais il n'a rien à dire ou à faire, il abboie contre le vent et se lave le ventre de la chemise. On dirait une oeuvre de bacon habité de mouvement maigrichon. Je lui demande si on mange quand on attend - non on digère les paroles des murmures de la fenêtre et les larmes des murs - jours de pluie, l'attente a l'excuse des parapluies.
Il s'impatiente : il se redresse il tourne dans sa bouche un vieux caillou coincé quelque part. Un festin ancien qu'il rumine en parlant dans une langue de fumeur mourant ou de soldat ivre voir l'inverse. Sous l'averse les mots se collent et dégouline on ne comprend presque rien.
Capucine j'ai 3 briquets
Que fais-je faire - seul-
Des eaux de la nuit
Il ne me reste que le craquement
Ce matin, l'aube est moqueuse et hardie
Je pars le dernier
Je n'ai rien d'autre à faire sinon
Te revoir. Il faut nous souvenir
Tout l'esprit est là
Sorte de rade déglingué
Purée de ménage en cours
Je n'aurait jamais dû quitter le pays
Elle me manque
Puis,
Il dit : TU AS BIEN FAIT," mais c'est encore
La question.
Maintenant tu es plus libre et clair
Que tu ne l'a jamais été
Cesse de te plaindre oiseau sauvage
Le pays est une cage
Comment arriver à oublier
Ces tuteur tortionnaire et dictateur.
Comment fais tu pour?
Jaime cette ligne sur une planisfere.
Enfin,
Il était le soleil a perpétuité
Ou était-ce rose - était-ce ça
Aucune autre données ne le qualifie -
Mouvement plat sur l'oscilloscope - muet
Incrédule - car voyant - perpétuel cycle
De la chute des mondes. Il était sa diction
De la promesse des Anges.
_ pas de Dieu - trop prompt à l'improbable chose
Chose DANS Dieu - je suis prédication
Je n'ai pour le blasphème aucun goût
Juste les yeux rivés sur sa propre image
J'aime cette entre mise comme une femme volage
Libre de voltage. Mon esprit? Suit - le courant marin
du bas vers le haut à la rupture point crucial où dieu
Ou non tout est force et prédestiné
perpétuel et peut-être PAN! NON ....
J'ESSAYAI DE VOIR COMME IL ME PERÇOIT....
Mais ni concept autre sans fioritures -
il était le soleil
et à moi seul me reviennent les larmes
Dans ses yeux- cette vérité.
Crier dans le soleil
Logeant les rayons de soleil
Plaza !please
Livin' like you - maybe différent significed light but
Écrasé par la foule et la chaleur
M'y skin wore de l'énergie sola like roda
Mi soledad est mon souffle
Vous aviez promis freedom comme a kingdom
Les murs s'effondre sur moi
Je suis en prison Nomad soul
ma langue devient celle des autres
Comme un cri Plaza ! Please help me
The light us vital - life is light so a farandole de cris
L'âme noire doucement ma main tombe fatiguée -
Et comme le poucet des Grimm
Je cherche mes autres sur la planète.
Ils m'ont dit tu reviendra de cette valse folle
Au fil des amoureuses levres avec le coeur
Suis le sens des bouffées de fumée
Des heureux vainqueurs qui te parlent au loin.
Les couleurs noires
Elles, d'ennui, se pament parentes terribles
L'eau verte et câlines hirondelles farouches
Dans la paix des dernières forêts équatoriales
Déesse mère terre et festin source de la vie
Où les rivières poissonneuses se revigorent
Lune noire de l'exil peau de caresses
Baiser nonchalant et comme un fruit offert
D'amour à la saison des lampadaires
Innocents désirs du jeu et envie de la nuit blanche
Du vrai amour celui qui en bave d'aimer sans débander.
Ce sont les couleurs noires de la terre rouges qui me font vibrer le sang bleu.
Coordonnées du vide
Il y eut une conversation sur l'appétit de l'âme
Va-t-en. Goût salé que celui de la morte.
Il ne faut pas parler d'elle
Si elle traîne ses sandales de cuir
Sur le sol ça fait des fantômes.
La reine qu'elle doit être je me demande sa bouche est toujours grasse comme tout ceux qui disent "l'absence trop riche pour que ça m'atteigne."
Si j'en fait ma femme je devrais l'enfermer dans un sac coronaire pour ne pas la sentir froide dans le lit
Mon délire est cauchmardesque
J'ai perdu tellement ce coeur plein de venin.
Des asticots traîne dans la plaies
La morsure est serrée - comme disent les hommes os plus rien tout est permis passer la porte 51. Le miroir d'alison.
Cette pute qui s'achète du temps pour le dernier bus et tousse après le chauffeur.
Une ceinture une seringue
Une écriture et un flingue
Je suis dans la zone de danger
Je voudrais me marier avec un extraterrestre beau pour m'enfuir
Pour toujours de cette vie giclée.
Jim Caroll est mort crise cardiaque
Derrière son bureau putain oh ne pas faire pareil...
Je suis triste de triste - je ne le rencontrerai jamais j'ai eu 3 fois "basketball diaries "avec ma vie ça fait un joli 3 pièce déglingué par la vie.
T'as pas fini d'arriver me moque l'autre folle, je me sens d'aucun sang aucune lignée et je dois vivre en roi si je veux avoir le droit de dire j'ai fait de toi ma reine - sans argent je n'y arriverai jamais - tout est parti dans ma dernière mue. Tu voulais que je t'écrive pour rien.
Je sais plus le faire bien comme aimer. Jamais vivant sans souffrir. On dirait un post de Masoch. Est-ce l'âme là, on peu tout dire sur écran interposé maintenant, quel siècle fabuleux. Une pression direct comme la détente d'un flingue pour défourailler depuis ma fourrière a relique 90% pure. Que de la violence de la puanteur de moteur et du béton cassé. Rien tout est permis.
Je ne rêve que de m'y échapper ici chaque jour sentiment de plénitude.
Comme quand je m'endors près d'un arbre a l'écart et que le bourdonnement de la terre veille sur mes yeux clos déjà 20 ans que je nage dans ce fame. Je vous aime madame, mais ça n'ai ni dit vu ou lu. Aspiration a être aux yeux du monde.
Tout sur un écran d'ordinateur. Tu es sûr 99% des autres sont morts pour elle
Pour moi 7ieme mort partielle le gardien lion est bien là tout édenté a l'épuisement. J'ai la peau épaisse a force de toucher les murs le vide chante je chute m' agrippe a une grosse grappe je m'enfuis encore sauvé. La vie aime ma compagnie elle m'a encore sourit.
Violence drogue mort pédéraste vaincu avec des pierres et une clé. Ma langue fracturée de dire la vérité. Je démarre au fil. Me manque le calme du lac et son pastel rose a 7 heure du matin. Encore derrière la lourde un type gueule pas très longtemps. Grand bruit de chair rompue. L'âme réputé député et pute de la morte est repue. La vie fraude par le vide son passage pour demain.
Portrait
Une femme savante - naturelle assise
Pourfendue par le centre - névralgique
Inscrite dans le temps - un battement
Il faut anéantir sur ce visage - l'idée de femme !
Broder l'été alors comme une fraîcheur sensorielle
Où faire un tombeau d'amertume
Ce miroir de peintre amoureuse de l'immédiateté
Elle s'incline avec un coeur doux mais féroce.
Elle dit "l'après guerre a un oeil de lice
Ô ce nuage de l'âme noire qui hante corrompue
Il cache soit le soleil perpétuellement
Soit la lune imperturbable menace.
Plus rarement - fanion maudit
des troupes chargées de pluie cendreuse -
Il couvre à jamais le visage blème .
Baissez les armes pauvre fou sur vos propres coeurs!
Mauvaise augure dépressive d'un amant trahi. Voyons!
Faites voir le glorieux la lumière
bien que le vêtement soit pauvre
lI y a le somptueux de ce courage antique inespéré."
Elle est la fascination des émois
Et de l'abolition des séances
de toutes les séances planes.
Et la femme ainsi au visage humain se lève fait un pas
et dresse le bras au portrait qui lui est fait du monde
et d'un cri éclairé et libre elle tonne : "je suis bien".
Frida Kalho. Autoportrait

Lettre de vie
Il a fallu prendre le temps - ciel de nacre - je souffle la fumée elle m'a dit trop souvent...
La fourmi est devenue une bienfaisante mère pour le vieil arbre endormi dans un rectangle d'herbe épuisé comme les esprits perdus ici. Juste plus d'épice pour rendre la cantine un moment aimé - M'a dit un jour que je m'en sortirai que tout les soucis s'en vont avec la fin du clip, qu'il faut garder ce sourire ne pas être si grave, ça ne donne pas l'air plus intelligent. Je suis sur la vieille conque des petits enfants qui parlent de la consolatrice Falloujah' sans avoir marcher dans ses rues il y a un temps mémorable.
Huile d'olive pour la concentration je suis devenu ceci un homme qui observe à l'affût dune petite lumière loin de cette presqu'île de tristesse. L'immortalité a dû frauder quelque part mais c'est jamais gratuit. Et j'ignore ce qu'il faut être près à perdre de plus je n'ai plus rien et mon curriculum vitæ est vers le bas sans verso tout ce que je sais faire c'est écrire ils diront que je vaux mieux que ça sans comprendre que je ne veux rien d'autre que cette espace pour remédier à mes désert intérieur.
Assis de la lune le temps d'une plume sur l'enclume je crois que j'écris à ma vie une lettre amoureuse d'un exilé.